Ce n’est pas compliqué et ça ne coûte pas cher de faire soi-même de jolies cartes de voeux pour toutes les occasions. Il m’arrive souvent de bricoler une petite mise en page réunissant divers matériaux pour réaliser une carte. Ici par exemple, j’ai utilisé le motif de l’intérieur d’une enveloppe, un papier de couleur rouge, j’ai imprimé mon message avec une imprimante laser noir et blanc basique sur un papier ordinaire sur lequel j’ai effectué un pliage très simple. J’ai ensuite plié et collé les différents types de papier en les croisant, j’ai percé 2 demi trous en haut et en bas avec une perforatrice de sorte à  faire passer les fils d’un noeud coréen appelé « lunette » (voir mon précédent billet sur le maedup) dedans pour qu’ils restent en place.

J’ai fabriqué une carte d’anniversaire dont je suis plutôt contente grâce à  2 éléments majeurs: un papier Chiyogami que j’ai imprimé à  partir du site Canon 3D Papercraft et un noeud coréen, un « maedup » que j’ai réalisé avec l’aide du livre « l’Art du maedup, noeuds coréens, bijoux et accessoires «  de Kim Sang Lan aux éditions Fleurus.

Voici une carte de visite un peu particulière puisqu’elle a été conçue par mes soins, logo compris, pour un ami, Christopher Sophys qui a sa propre entreprise de conseil financier « Sophys Finance et Patrimoine ». Petit décodage de la carte:pour le logo, j’ai utilisé l’initiale du nom de la personne représentant la société: l’accent est mis sur la personne, donc sur le coté humain plutot que sur un sigle plus compliqué et dejà  connu.
La lettre-logo est très stylisée, elle donne l’impression de tourner dans un sens et dans l’autre, suggère un échange. Elle est dynamique et en mouvement tout en étant très équilibrée. La lettre utilise un style calligraphique ancien, très élégant, elle témoigne d’une certaine recherche de qualité.
La police de caractère à  empattement est « Thryomanes », elle est très classique, littéraire.
Le nom principal est en lettres capitales avec un espacement entre les lettres plus grand que la normale: impression de solidité, de stabilité, d’expansion, d’opulance, donne confiance. Le format est horizontal pour les mêmes raisons.
Enfin, pour la couleur j’ai choisi l’efficacité du rouge vif, la lisibilité du noir, ce qui relève d’un grand classicisme, et gage le sérieux de la société. La touche originale: le dos de la carte entièrement rouge qui peut évoquer une certaine puissance, une force. Le verso a aussi été choisi pour indiquer le numéro de siren et autres annotations indispensables sur la carte qui auraient encombré le recto.

Le salon du dessin a lieu en ce moment jusqu’au 26 mars au palais de la Bourse à  Paris. Ce n’est pas si souvent qu’il est donné d’avoir des expositions uniquement composées de dessins et d’esquisses. J’y suis allée il y a 2 ans, c’était intéressant, toutes les époques et styles sont représentés. Ce sont des galéristes qui exposent, tout est à  vendre. Seul hic, le prix que je trouve un poil excessif: 12 euros.
Cette année, ce salon trouve un écho pour la première fois dans le 16e où un salon du dessin contemporain est organisé en même temps et sur le même principe (des galéristes exposent et vendent les oeuvres) dans un immeuble de 6 étages avenue d’Iéna. Les dessins seront exposés dans la configuration d’un appartement, ce qui peut être une expérience très intéressante.

La rubrique « crochet » de mon site commence à  prendre forme. Sous la dénomination Fleur de laine, j’organise une série de fiches explicatives pour réaliser des modèles au crochet: des fleurs, des écharpes… J’aime beaucoup le crochet, c’est une technique qui a connu un regain de faveur ces dernières années et c’est tant mieux, il faut dépoussièrer le crochet qui n’est pas uniquement l’outil destiné à  faire des napperons moches. Pour le moment, il n’y a que 2 fiches en ligne, d’autres viendront petit à  petit…

J’avais fait mention dans un message antérieur d’une broche achetée à  une expo-vente des filles en aiguilles, j’ai retrouvé la créatrice, c’est Séverine Balanqueur, alias Titlee. Elle a un très beau site dessiné par melodream qui présente ses créations: de somptueux coussins, des bijoux adorables, des vêtements aussi, le tout d’inspiration japonisante avec des tissus magnifiques.

Les Chiyogamis sont les papiers utilisés pour faire les origamis (pliages japonais). Un collectif d’artistes français s’est intéressé de près à  cet art et s’y essaye avec beaucoup de talent, vous pouvez voir leurs créations sur Chiyogami Monday. Le chiyogami présenté ici s’intitule « Momo », il a été dessiné par Lilfairy.

La fondation Vallet a pour vocation d’aider les jeunes particulièrement défavorisés à  poursuivre leurs études en attribuant des bourses d’études. Les bénéficiaires de cette fondation sont des élèves et des étudiants de l’Académie de Paris, quelle que soit leur origine géographique. Une bourse de 3600 euros est proposée aux étudiants inscrits dans une formation au sein d’une des écoles d’arts suivantes : Boulle – Duperré – ENSAAMA Olivier de Serres – Estienne ENSAD – ENSCI – EPSAA – Gobelins, Ecole de l’Image – La Fémis.

Des Filles en aiguilles organise son expo – vente créateurs printemps-été 2007 : vêtements femmes, enfants et hommes / accessoires / déco et plein d’autres créations …. à  prix atelier !
A l’espace Beaurepaire: 28, rue Beaurepaire 75010 Paris M° République, du mardi 13 au dimanche 18 mars 12h – 20h, nocturne le vendredi 16 mars jusqu’à  22h.
J’y suis allée l’année dernière et j’ai trouvé une belle broche en feutre et tissu.

J’ai eu cette carte recto-verso dans un restaurant un peu branché de New York (qui était d’ailleurs très bon et bien aménagé) nommé « Whym ». Un fond marron avec une fine frise alternant rectangles rouges et oranges: les couleurs reprennent l’ambiance déco du restaurant qui a des murs blancs et marrons, des banquettes en cuir marron et le bar carrelé en verre rouge en forme de briques. Typographie blanche assez originale et distinguée, nom du restaurant placé en bas de la carte plutôt que traditionnellement à  droite, le ton est donné: il y a eu de la recherche! La petite astuce que j’ai bien aimé dans cette carte est que si elle est à  l’envers, le nom « Whym » se lit de la même façon grâce au choix du style de la typographie (certainement créée pour l’occasion).
Autre originalité de la carte: elle fait double emploi. En effet, le verso de la carte indique les coordonnées d’un autre restaurant du même groupe, « Eatery », qui se situe un peu plus loin dans la rue. Il est intéressant de voir comment le graphiste a réussi à  donner une cohérence entre le recto et le verso en gardant la même couleur de fond, une disposition des textes assez semblable à  l’autre côté,et le même système de frise avec l’alternance de carreaux qui inclut cette fois le logo de l’autre restaurant (un « e » dans un disque). La conclusion: voilà  une carte bien pensée qui promeut 2 restaurant à  la fois sans confusion et avec élégance.