Une petite fille est née dans la famille et porte le doux prénom d’Angela. J’ai créé à l’attention de ses parents une carte de félicitation avec une petite bande à tirer où est inscrit le message. Je suis assez contente du résultat, le seul hic est que j’ai placé le petit bébé tourné vers la gauche (ce qui est plus positif, il regarde vers l’avenir) ce qui fait que l’on découvre les mots composant le message dans le mauvais ordre (du dernier mot au premier): il aurait fallu écrire en arabe pour plus de cohérence!

Il y a des livres pour enfant dont l’histoire amuse autant les parents que les enfants, de façon réelle, l’idée est bien trouvée, tout le monde comprend, c’est pas bêbête, et c’est en fait plutôt rare. Je trouve que les 2 livres qui suivent, qui sont maintenant devenus pour ainsi dire des classiques font partie de ces livres rares: « Aboie Georges! » et « Je mangerais bien un enfant » tous deux aux éditions de L’école des loisirs. Les dessins sont simples, au service de l’histoire, la grande force de ces histoires est qu’elles ne comportent pas de moment inintéressant, qu’elles ont une vraie chute ou la bonne morale est un peu viciée ce qui provoque le ressort humoristique. Ah, si je pouvais écrire des histoires comme celles-là… (je les illustrerai bien sûr!)

Comme je l’avais annoncé, je suis allée au salon Idéobain. J’ai bien aimé la baignoire Seadream de Duravit en angle. Je trouve que c’est original et pratique. Combiner les plaisirs du bain et de la douche n’est pas toujours facile. Je suis étonnée de voir le peu de choix existant pour les pare-bains. Même s’il se vend aujourd’hui plus de douches que de bains, je pense que la combinaison des 2 pour les petites salles de bain serait idéale mais il faudrait trouver des solutions esthétiques (paroi repliable mais suffisamment grande pour éviter les projections de la douche) pour les différentes configurations existantes (position des robinets).
Je préfère les vasques qui ne sont pas encastrées et je n’aime pas les « bols » à poser mais je ne suis pas contre avoir un plan de travail près du lavabo. La vasque Variable de Villeroy et Boch répond exactement à ce que je cherche. La forme est jolie, et le plan en porcelaine est recoupable à notre mesure (dans une certaine limite), ce qui est très intéressant pour les salles de bain avec des murs en biais par exemple ou dans une niche. J’ai beaucoup aimé aussi le robinet « Cult » de Villeroy & Boch, créé en association avec la fameuse marque de robinetterie Dornbracht.
Enfin, petit coup de chapeau à la nouvelle vasque « Cala » de Roca, simple, élégante et pratique avec ses 2 tiroirs galbés. Le meuble existe en finition blanc brillant, noir et chêne.

J’avais été interviewée il y a 1 an et demi sur mon parcours en vue d’un petit article au sein du Guide des écoles d’art 2007. C’était amusant et agréable, la journaliste était bien sympathique. Malheureusement, la place avait été prise par un autre. Je tiens ma revanche cette année dans le guide 2008. Il s’agit d’un hors-série de « Artistes Magazine » qui fait le panorama des formations artistiques avec des témoignages d’étudiants et de professionnels. Assez complet, il peut aider des jeunes à avoir une première approche des diverses voies artistiques, le hors-série coûte 14.50 euros. Je suis plutôt contente que le portrait soit cette fois celui d’une personne issue d’une école publique. Je tiens à souligner que l’enseignement dispensé dans les 4 écoles d’art appliqué parisiennes est d’une grande qualité et que j’ai été ravie de faire mes études à l’ENSAAMA.

Mon site n’a pas fonctionné ces derniers jours à cause d’un problème survenu avec l’hébergeur Free. C’est la 2ème fois que cela se produit et que je perd tous mes commentaires. C’est pour ces raisons que j’ai changé d’adresse, passant de helenedegroote.free.fr à helenedegroote.com. Maintenant, je croise les doigts pour que tout fonctionne normalement!

Sur certains meubles épurés, la poignée ou le bouton peut devenir plus qu’un détail et il est important de bien les choisir (pour les autres meubles aussi bien sûr!). Il existe à  Paris différentes bonnes adresses spécialisées ou non dans ce genre d’article que je vais vous présenter ci-dessous.
On peut distinguer d’abord les spécialistes des boutons, poignées et quincailleries d’ameublement de style qui sont regroupés à  Paris autour de la rue du Faubourg St Antoine tels que l’enseigne Au Progrès photo 1, (11 bis rue Faidherbe), A la Providence (151 rue du Fbg St Antoine) qui ne sont peut-être pas les moins chers, Rennotte (161 rue du FBG St Antoine) qui font aussi des mini porte-étiquettes en laiton très mignons ou Schmidt (15-17 passage de la Main d’or) qui offre un large choix notamment pour le style Art Déco. J’ai rencontré M. Schmidt qui m’a fait visité son atelier et c’était formidable, il y a une authenticité, un amour du travail bien fait que j’apprécie.
Si vous cherchez des modèles que j’appelerai « folkloriques », c’est-à -dire fer forgé, céramique, porcelaine, verre coloré… etc, la boutique l’univers de la poignée, (photo 4) 12 rue de Toqueville dans le 17e, devrait satisfaire vos envies. Je n’y suis jamais allée mais leur site donne un petit aperçu de leurs produits. Sinon, il y a aussi Emery & cie, (photo 5) 18 passage de la Main d’Or, qui commercialise des poignées en céramique, bois, verre et fer forgé, en filigranes, parfait pour les intérieurs orientaux.
Pour les meubles contemporains, La quincaillerie , (photo 2) 3 bd St Germain, offre un large choix de boutons et poignées parfois signés de grands designers (Eero Aarnio, Andrée Puttman…). J’y ai acheté mes poignées de cuisine, un modèle de Paolo Nava rond et plat en résine et métal argenté, j’en suis très contente.
Plus généraliste, Passage, portes et poignées, (photo 3) 9 rue de la Vega dans le 12e, propose tous types de boutons, poignées, tirants dans un peu tous les styles.
Pour les meubles d’enfants, Vibel, (photo 7) 57 bd des Batignolles, spécialiste de l’aménagement de l’espace-vie enfant, a une large gamme de boutons colorés et enfantins en plexiglas, résine, verre ou bois. De nombreux boutons sont aussi simplement colorés et s’adaptent à  des espaces autres que les chambres d’enfant (la preuve, j’en ai utilisé pour ma chambre!).
En vente en ligne pour les non-Marseillais, Place de la Déco (photo 6) propose un large choix de poignées contemporain et de style, en verre, porcelaine, et même véritable coquillage.

Comme je le disais dans mon précédent blog à  propos des modèles japonais en crochet, ce châle que je viens de terminer est un bon exemple. Je l’ai fait car il est portable sans être ridicule, qu’il est léger et chaud (laine Anny Blatt Fine Kid coloris Flannelle). Le plus grand atout que je lui ai trouvé est son originalité car il incorpore des anneaux en métal qui créent des trous bien dessinés, en rupture avec le point en coquille qui fait plus un aspect dentelle, le contraste est très intéressant esthétiquement. Les franges complètent l’aspect léger mais douillet du châle (on le voit bien dans la photographie au flou artistique contrôlé!).
La base du modèle de ce châle provient d’un livre intitulé Kagibou ami Shawl and stole trouvé à  la librairie japonaise Junku. C’est évidemment écrit en japonais, mais avec les schémas et les photos, c’est compréhensible. Je l’ai un peu modifié d’abord parce que je n’ai pas trouvé des carrés évidés en plastique transparents initialement prévus et parce que je n’ai pas la patience et le courage de crocheter un si grand châle, il est donc plus petit que prévu dans le modèle. J’ai remplacé les carrés par des anneaux en métal léger mais je n’en avais pas suffisamment pour en faire autant de rangées que dans le modèle.

La 5e édition du salon l’Aiguille en fête est placée sous le signe du Japon ce qui devrait attirer beaucoup de monde car c’est bien connu que ce pays possède une culture d’arts manuels traditionnels très forte et que l’élégance et la subtilité sont de mise (comparez un modèle japonais au crochet un modèle français, vous allez comprendre). Le site internet L’aiguille-en-fete.com détaille les ateliers qui seront proposés à  cette occasion, ateliers d’art traditionnel français ou japonais. Attention, il faut s’y inscrire à  l’avance en ligne. Je ne suis jamais allée à  ce salon car je ne le connaissais pas. J’ai vu qu’il y avait un cours de frivolité: la frivolité est un travail qui s’exécute avec des navettes et du fil fin et produit des sortes de dentelles en bordures ou motifs. J’aimerais m’initier à  cette pratique mais je trouve que cela a revenir assez cher: 10 euros pour entrer sur le salon + 15 euros de cours ça me fait réfléchir un peu. Pour celles que ça intéresse, c’est à  la Grande Halle de la Villette du 6 au 9 mars 2008.