« Comme un grand! » de Pierrick Bisinski est le livre préféré de mon fils de 10 mois. La petite histoire idéale pour le faire s’endormir. Petit Lapin aime faire tout comme son papa, sauf quand il s’agit d’aller dormir… La succession des couleurs des pages est remarquable, elle varie vraiment avec les sentiments et le contenu de l’histoire.

Il aime aussi beaucoup « Qui a vu le loup? » d’Alex Sanders. Je crois qu’il voit vraiment qu’il y a un personnage et la taille de l’image fonctionne bien pour lui faire croire que le loup le regarde. Il est fasciné par la couverture. En racontant l’histoire, on peut mimer aussi ce que fait le loup (le loup marche, on fait retentir des pas, le loup marche encore, on continue, puis il s’arrête, on arrête le bruit des pas, a-t-il entendu quelque chose? on peut faire un cornet autour de son oreille, a-t-il vu quelqu’un? on peut mettre sa main en visière…etc)

Ces 2 albums font partie de la sélection de l’Ecole des loisirs pour leur abonnement « Bébémax » destiné aux enfants jusqu’à 3 ans: chaque mois, le bébé reçoit un petit album.

Sur le site Milk concept boutique, les lampes Wooster et Jeeves hat lamps du designer Jake Phipps sont en promotion! On verrait bien ces drôles de suspensions dans une entrée…

Radio Classique propose une nouvelle émission intitulée des histoires en musique. Chaque soir, une semaine par mois à 20h, Elodie Fondacci raconte un conte sur une musique classique. Quelle bonne idée ce petit moment d’imagination en musique!
Ca dure moins de 10 minutes, comme un épisode de Bonne Nuit les Petits… Ca a commencé aujourd’hui avec le 1er chapitre de Shérazade de Rimsky Korsakoff (mon morceau classique préféré!). Toute l’histoire sera rediffusée le samedi matin de 9h à 9h30. Les futurs contes programmés: Coppelia, le lac des cygnes, Cendrillon et l’oiseau de feu.

La décoration des gâteaux peut devenir ludique, inventive et colorée. Cet « art » est plus répandu aux Etats-Unis qu’en France mais on peut trouver à Paris des produits pour s’amuser. J’ai découvert ainsi quelques adresses intéressantes:
– Chez Bogato, 7 rue Liancourt, Paris 14e.
Cette petite boutique, tenue par une graphiste, vend des biscuits et des gâteaux très beaux (on s’en serait douté)et très bons, faits sur place. On peut aussi y trouver des petits éléments de décoration pâtissières et des gadgets nippons rigolos.
– Chez Mora, 13 rue Montmartre, Paris 1er.
La maison Mora, spécialisée dans les ustensiles de cuisine depuis 1814, a réservé une petite pièce pour la pâtisserie, une petite caverne d’Ali Baba qui laisse place à l’imagination: colorants de toutes sortes, arômes improbables, emporte-pièces de toutes formes, moules à gâteaux en forme de pompier, décors de princesses, bougies en formes de chiffres…: si vous n’arrivez pas à faire un gâteau d’anniversaire original en venant ici, c’est que vous le faites exprès.
– G. Detou: 58 rue Tiquetonne, Paris 1er
A deux pas de chez Mora se trouve Detou, épicerie où l’on trouve des épices mais aussi des pépites de chocolat, des dragées de toutes les couleurs (dont un très beau bleu marine), du nappage, du glaçage…etc
– Goumanyat, 3, rue Charles-François Dupuis, Paris 3e.
Goumanyat est une boutique un peu étrange: une très belle enseigne, des vitrines peuplées de vieilles peluches, un endroit où il faut sonner pour entrer. Une fois entré, on ne regrette rien: des épices (on peut les sentir dans des pots en verre sur une table qui sert d’orgues à épices) des sirops (notamment du sirop de poivre!), du thé, du café et aussi du sucre coloré, des violettes en sucre…

Que pensez-vous de mon petit personnage en pâte d’amande? Vous aurez peut-être reconnu Wabap des « Cotoons » jouet de la marque Smoby qui est le modèle. J’ai acheté un lot de pâte d’amande classique chez Monoprix, 2 tubes de gel colorant alimentaire (rouge et noir) pour dessiner les yeux et la frange et un petit emporte pièce en plastique en forme de fleur, le tout chez Mora.

Très apprécié par mon fils à 8 mois, « Mon tout premier imagier de la mer » aux éditions Nathan, collection petit Nathan. Cet album cartonné est facile à manipuler, d’une taille pas trop grande (avec les albums plus grand il s’éborgne en tournant les pages!), avec des images simples, sympas et colorées ponctuées de matières originales à toucher. Pour ce qui est des textes, l’auteur alterne noms des personnages ou objets (château de sable, étoile de mer…) avec des onomatopées: gloups! … C’est plus intéressant pour les petits de s’amuser avec les bruits.
A 10 mois, mon fils a beaucoup aimé « Où je l’ai mis? » de Benoît Charlat collection Loulou et cie aux éditions de l’école des loisirs. Bébé suit bien l’histoire qui est simple, amusante et surtout bien rythmée, une maman kangourou fouille dans sa poche et en sort des tas de choses sauf ce qu’elle cherche. Les illustrations sont contrastées, efficaces. La chute de l’histoire, tendre, est un plaisir à raconter pour les mamans câlines.
J’ai emprunté ces 2 albums à la bibliothèque municipale Marguerite Audoux (3e arrondissement).

Le secteur de l’ameublement ou la décoration enfant est particulier à 2 titres:
– c’est un investissement à court terme: l’enfant grandit, il faut changer ou adapter le mobilier et la décoration de la chambre
– c’est un achat effectué par un client qui n’est pas l’utilisateur (les parents pour l’enfant).
Le fait que ce soit un achat à court terme entraîne différentes attitudes:
– la récupération, le prêt: il est fréquent que les parents récupèrent le lit d’une tel, la table à langer de la voisine…
– l’achat d’occasion: les marchés aux puces foisonnent de lits pliants, transats pour bébé, petits bureaux…
– l’achat au moindre coût: le secteur enfant fait les choux gras d’Ikéa
– l’achat de mobilier évolutif: le lit bébé se transforme en grand lit, la table à langer en bureau, ça dure plus longtemps, on peut se permettre de dépenser plus
– l’achat écologique: sachant que ce mobilier est destiné à vite disparaître, les parents font peut-être plus attention au côté recyclable des matériaux (le soucis écologique est beaucoup plus fort pour la génération de parents actuelle qui est sensibilisée depuis longtemps à la préservation de l’environnement et c’est aussi une façon d’être exemplaire vis à vis des enfants)
– l’achat de luxe: une certaine catégorie de population a les moyens de dépenser sans compter, certains parents moins favorisés sont prêts à faire une petite folie pour combler leurs enfants, de fait il existe un large choix de mobilier coûteux spécialisé pour les enfants (berceaux, cabanes, mobilier personnalisé…)
Le fait qu’il s’agisse d’un achat de parents pousse certaines sociétés à essayer de les séduire eux et plus particulièrement la mère qui est en général responsable et décisionnaire de la décoration des chambres: c’est ainsi que le mobilier « vintage » pour enfant (tendance influencée par la mode vestimentaire) ou l’édition de sièges de renom en miniature font leur apparition depuis quelques années.